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Que vers celle que j’aime

C’est en 1960, dans un cahier intitulé Symphonie, dont nous reproduisons ici une page, que Pierre Gamarra écrit :

Manuscrit de Que vers celle que j'aime

Que vers celle que j’aime, aille une lyre rouge
comme mon cœur
pour chanter à la nuit avec le vent des plaines
sombre et vainqueur

Que vers celle que j’aime au fond des ciels de brume
un collier noir
aille nouer ses feux et briser ses merveilles,
ses yeux de soir

Que vers celle que j’aime, enfin l’avril se lève
oiseau couvert
de myrrhes et de fleurs, de miel, de lait et d’ambre
de lilas vert

   Le cahier contient en outre une trentaine de poèmes, encore inédits pour la plupart, parmi lesquels Chuchotis (proposé parmi les textes du concours de poésie Berthe Mouchette 2019, de l’Alliance française de Melbourne — un concours qui fête son 125ème anniversaire cette année) ; ou encore Romance de la tarte aux pommes, paru en 1977 dans La Tarte aux Pommes (L’École des Loisirs, collection « Tire-Lyre »).

1 réflexion au sujet de “Que vers celle que j’aime”

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